Titre
Association entre les effets néfastes sur la santé reflétés par des taux d’hospitalisation élevés et les contaminants industriels (phase 2)
Année fiscale
2001-2002
Communauté, région
Nation Tl’azt’en, Colombie-Britannique
Chercheur principal
Andrew Jin
Responsable du projet communautaire
S.O
Membres du projet
S.O

Résumé du projet
Les membres de la Nation Tl'azt'en étaient confrontés à des taux d'hospitalisation plus élevés que les autres populations non autochtones de la Colombie-Britannique. L'incertitude quant aux liens possibles entre les sous-produits de l'activité industrielle et la mauvaise santé des membres de la communauté Tl'azt'en a généré une anxiété collective cliniquement mesurable. Cette anxiété a conduit à l'abandon progressif des aliments traditionnels comme principale source de protéines et au passage à des aliments transformés commercialement. L'objectif de ce projet était d'évaluer la sécurité des aliments traditionnels dans cette région.
L'équipe du projet a prélevé des échantillons de sol, de sédiments, d'eau (de surface et potable), de poissons, d'animaux et de plantes. Elle a analysé les échantillons pour déterminer la présence de métaux lourds (arsenic, cadmium, plomb et mercure), d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et de polychlorobiphényles (PCB) totaux.
Ce projet a révélé que l'arsenic, le cadmium, le plomb et le mercure étaient détectables dans les différents échantillons, mais généralement à de faibles niveaux. L'exposition chronique au cadmium pouvant poser des problèmes de santé, les auteurs de l'étude recommandent aux adultes de ne consommer des reins et du foie d'orignaux qu'en quantités modestes. Ils précisent que les enfants et les personnes qui fument devraient les éviter complètement. À l'exception de la truite grise, l'équipe de projet a déterminé que les niveaux de mercure dans les poissons ne constituaient pas une menace pour la santé humaine et qu'il n'était pas nécessaire d'imposer des restrictions à la consommation de poisson. Elle a recommandé une surveillance continue des niveaux de mercure dans les truites de lac. Les concentrations de sélénium, de nickel et de chrome dans les échantillons de sol dépassent les recommandations pour les sols agricoles fixées par Santé Canada et l'équipe a recommandé une enquête plus approfondie pour déterminer la cause de la contamination du sol.