Cette page sert d’outil pour mettre en relation les communautés des Premières Nations avec les chercheurs et les organismes de recherche.
- Affiliation : Professeur, Université de Montréal, Département de sciences biologiques, Complexe des Sciences
- Domaines d’expertise : mercure, métaux, aliments traditionnels, réseaux alimentaires, lacs, poissons, rivières, exploitation forestière, hydroélectricité, exploitation minière, changement climatique, écotoxicologie.
- Années d’expérience de travail avec les communautés indigènes : 9 ans
- Domaines de collaboration souhaités : contamination des aliments et des réseaux alimentaires des pays par les métaux ; effet des feux de forêt, de l’exploitation forestière, de l’hydroélectricité et de l’exploitation minière sur le cycle des métaux, camps scientifiques dans les communautés.
Marc Amyot est professeur de biologie (Université de Montréal) et titulaire de la chaire de recherche du Canada en écotoxicologie du changement global. Il se spécialise dans la biogéochimie environnementale et l’écotoxicologie en mettant l’accent sur la mobilité et les transformations du mercure, de l’arsenic et des éléments des terres rares chez les animaux, les humains et les écosystèmes. Il a publié 140 articles.
- Affiliation : Professeur auxiliaire, Université de l’Alberta, Département d’anthropologie, Moccasin Flower Consulting
- Domaines d’expertise : Surveillance par les communautés autochtones ; utilisation traditionnelle des terres et des ressources ; sécurité alimentaire.
Années d’expérience de travail avec les communautés indigènes : 19 ans
- Domaines de collaboration souhaités : intégration de la science occidentale et des connaissances autochtones ; caractérisation des impacts du changement climatique et des développements industriels sur la sécurité alimentaire.
Mme Dersch a plus de 15 ans d’expérience de travail avec les communautés autochtones de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse dans les domaines de l’utilisation traditionnelle des terres et des ressources et de la surveillance communautaire. Elle siège actuellement aux comités albertains de surveillance des sables bitumineux, de surveillance des communautés autochtones et d’intégration de la science et du savoir autochtone. Elle est professeure auxiliaire au département d’anthropologie de l’Université de l’Alberta.
- Affiliation : Professeur, Université d’Ottawa, directeur et doyen associé, École d’éducation physique, Groupe de recherche sur la santé des Autochtones, Faculté des sciences de la santé
- Domaines d’expertise : Approches culturelles de la sécurité alimentaire dans les régions éloignées du Nord et systèmes alimentaires traditionnels.
- Années d’expérience de travail avec les communautés indigènes : 20 ans
- Domaines de collaboration souhaités : ouvert à travailler dans tout le nord du Canada et à fournir un soutien à la recherche.
Le Dr Robidoux a établi des partenariats de longue date avec des communautés autochtones du Nord, préconisant la mise en place de systèmes alimentaires locaux pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la forte prévalence de maladies liées à l’alimentation. Il étudie l’impact de l’approvisionnement alimentaire local sur les pratiques alimentaires locales pour aider à renforcer la capacité alimentaire locale dans les communautés du Nord.
- Affiliation : Professeur, Départements de médecine interne, de microbiologie médicale et des sciences de la santé communautaire, Université du Manitoba, Winnipeg
- Domaines d’expertise : déterminants de la santé des peuples nordiques et circumpolaires, soins de santé dans les régions nordiques.
- Années d’expérience de travail avec les communautés indigènes : 41 ans
- Domaines de collaboration souhaités : Recherche et application des connaissances dans les domaines de préoccupation sanitaire identifiés par les communautés, notamment le radon.
Pamela Orr est médecin, chercheure et enseignante. Elle travaille dans le domaine de la santé nordique et circumpolaire depuis 1980. En collaboration avec ses collègues, la Dre Linda Larcombe, Dr Matthew Singer et d’autres, elle est engagée dans des partenariats de recherche avec les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits afin de favoriser la santé et le bien-être.
- Affiliation : Professeur, Institut National de la Recherche Scientifique, Centre Eau Terre Environnement (INRS-ÉTÉ)
- Domaines d’expertise : Écotoxicologie ; impacts des contaminants (métaux, hydrocarbures pétroliers, etc.) sur la santé des organismes aquatiques (poissons, invertébrés) ; conséquences environnementales de l’exploitation minière sur la santé des poissons dans le nord du Canada.
- Années d’expérience de travail avec les communautés autochtones : 10 ans
- Domaines de collaboration souhaités : Je souhaite continuer à travailler avec les communautés autochtones sur toutes les questions qui les intéressent en matière de santé des poissons et de contaminants, y compris dans le contexte de l’exploitation minière et des marées noires.
Maîtrise en écophysiologie à l’Université Laval, Québec (1989), et doctorat en physiologie comparative à l’Université de Wollongong (1993). Professeur à l’Université Laurentienne (Sudbury ON) 1995-2003 ; Professeur à l’INRS-ETE 2003-présent.
Mon projet de maîtrise entre 1987 et 1989 a été réalisé en collaboration avec 6 communautés autochtones du sud de la baie James au nord de la baie d’Hudson. Plus récemment, j’ai cosupervisé une étudiante de maîtrise dans la période 2016-2019, Mackenzie Martyniuk, qui a effectué son travail de terrain dans la région de la Baie Déception en collaboration avec la communauté inuite de Salluit. Enfin, pour la période 2018-2023, je suis le chercheur principal de MiraNor, un projet financé par le Fonds pour dommages à l’environnement d’Environnement et Changement climatique Canada, qui étudie les impacts des activités minières dans le bassin versant de la rivière Caniapiscau sur le poisson et son habitat. MiraNor est réalisé en collaboration avec les Nations innues, naskapies et inuites. J’ai également effectué un travail contractuel pour les communautés autochtones afin de répondre à leurs préoccupations concernant l’exploitation minière des projets d’extraction pétrolière en mer.
- Affiliation : Professeur, Université McGill, Centre pour la nutrition et l’environnement des peuples autochtones (CINE), Sciences des ressources naturelles, Chaire de recherche du Canada sur la nutrition humaine en sciences de la santé environnementale.
- Domaines d’expertise : Gestion des produits chimiques, justice environnementale, santé publique, recherche intersectorielle, toxicologie, évaluation des risques, science de l’exposition, politique environnementale.
- Années d’expérience de travail avec les communautés autochtones : Plus de 10 ans de collaboration avec des dizaines de communautés autochtones au Canada et dans le monde entier.
- Domaines de collaboration souhaités : Dangers chimiques, biosurveillance humaine, évaluation de l’exposition, pollution environnementale, évaluation des risques, renforcement des capacités, science des données, activités de laboratoire et de terrain.
L’objectif de mes recherches est de concevoir, de valider et d’appliquer des approches innovantes et durables pour répondre aux préoccupations sociétales les plus pressantes concernant les produits chimiques toxiques dans notre environnement. La recherche repose sur trois piliers : a) l’empathie intersectorielle (les parties prenantes sont le moteur de notre recherche) ; b) la connaissance multidisciplinaire (nous intégrons les données probantes des personnes à la faune, des molécules aux populations) ; et c) la justice environnementale (nous avons tous droit à une planète propre).
Affiliation : Titulaire de la Chaire de recherche Littoral, Professeure agrégée au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval et chercheure à l’Axe santé des populations et pratiques optimales en santé, Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, et à l’Institut de Biologie Intégrative et des Systèmes (IBIS)
- Domaine d’expertise : santé environnementale et contaminants dans les aliments (mercure, PFAS, plomb, etc.), santé autochtone, lien entre les écosystèmes marins, l’alimentation d’origine marine et la santé des communautés côtières
- Nombre d’années d’expérience de travail avec les communautés autochtones : depuis 2010
- Domaine de collaboration souhaité : Lien entre l’alimentation traditionnelle et du marché, ses multiples bénéfices et les risques éventuels posés par les contaminants. Promotion de l’alimentation locale, de la culture, des connaissances locales et traditionnelles, et l’autonomie alimentaire.
Mélanie Lemire est professeure agrégée au Département de médecine sociale et préventive à l’Université Laval et chercheure à l’Axe Santé des populations et pratiques optimales en santé au CHU de Québec et à l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS). Elle est l’Experte désignée pour le Canada au sein du Human Health Assessment Group du Arctic Monitoring and Assessment Programme (HHAG-AMAP) et de la Convention de Minamata sur le mercure.
Ses projets mettent de l’avant des approches transdisciplinaires, intersectorielles et participatives, et portent sur l’étude des contaminants environnementaux, des changements océaniques, et de la nutrition en lien avec la santé des Autochtones et des populations côtières. Ses résultats sont utilisés pour éclairer des décisions, le développement d’outils d’aide à la décision et la mise en œuvre de programmes et de politiques à l’échelle locale, fédérale et internationale.
Affiliation : Professeur, Université d’Ottawa, Chaire de recherche du Canada en toxicologie et santé environnementale
Domaine d’expertise : Sécurité alimentaire, santé humaine et évaluation des risques écologiques, toxicologie, recherche participative communautaire, changement climatique, facteurs de stress cumulatifs et effets, biosurveillance, étude de cohorte
Nombre d’années d’expérience de travail avec les communautés autochtones : Plus de 30 ans de travail avec plus de 100 communautés autochtones au Canada et dans le monde entier
Domaine de collaboration souhaité : 1) Aider les communautés à lutter contre les effets de la pollution industrielle; 2) élaborer conjointement des stratégies/plans d’adaptation au changement climatique fondés sur les connaissances traditionnelles et les sciences occidentales; 3) faciliter l’élaboration d’une politique intersectorielle en reliant la gestion des ressources à la santé humaine; 4) aider les communautés à renforcer leurs capacités.
J’ai commencé ma carrière en tant que membre fondateur du Centre for Indigenous Peoples Nutrition and Environment de l’Université McGill en 1993. Un aîné m’a demandé si le muktuk de narval pouvait être consommé sans danger, et j’ai passé les 30 dernières années à faire des recherches pour répondre à des questions similaires. Notre équipe travaille avec de nombreuses communautés inuites et des Premières Nations pour répondre à leurs préoccupations locales. Nous travaillons également avec l’Assemblée des Premières Nations sur des projets à plus grande échelle, notamment l’étude sur l’alimentation, la nutrition et l’environnement des Premières Nations (FNFNES) (www.fnfnes.ca), et nous travaillons actuellement à une étude de suivi sur la santé des enfants et des jeunes des Premières Nations, appelée FEHNCY (www.fehncy.ca). Nous dirigeons également un programme décennal de surveillance des effets sur la santé à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest (www.ykhemp.ca), afin d’étudier les effets de l’exploitation minière sur la santé de la population locale. Nous espérons établir des partenariats et renforcer les capacités pour soutenir la gouvernance autochtone et la gestion de l’environnement.
Cette page fournit les coordonnées de plusieurs scientifiques universitaires qui ont participé à des projets participatifs communautaires efficaces avec les Premières Nations dans le passé. Les communautés des Premières Nations peuvent collaborer avec tout scientifique ayant une expertise et une expérience dans le type de projet qu’elles souhaitent réaliser. Toutefois, si elles ont des difficultés à trouver un chercheur principal pour leurs projets, elles peuvent contacter les scientifiques universitaires figurant dans la liste ci-dessous pour discuter de leurs besoins. Cette liste est fournie ici pour faciliter le contact avec certains scientifiques, mais elle ne constitue ni une recommandation ni une approbation. L’embauche d’un scientifique figurant sur cette liste ne garantit pas un financement.