Titre

Dépistage du radon dans deux communautés de la Première Nation Dene du Nord

Exercice financier

2015-2016

Communauté/Région

Première Nation Denesuline de Northlands et Première Nation Dene de Sayisi, Manitoba

Chercheur principal

Pam Orr, Ph.D., Université du Manitoba

Chef de projet communautaire

Ivan Yassi et KJ Dettanikkeaze

Membres du projet

Linda Larcombe, PhD, Matthew Singer, Pamela Warkentin et Lizette Denechezhe

Financement

99 995,80 $

Résumé du projet

En 2012, l'enquête pancanadienne sur les concentrations de radon dans les habitations (ENCRH) a révélé des niveaux de radon plus élevés que la moyenne au Manitoba (23,7 %) par rapport au reste du Canada (7 %). Cependant, les niveaux de radon dans de nombreuses maisons du Nord du Manitoba, et plus particulièrement dans les maisons de la Première Nation des Denesulines de Northlands (NDFN) et de la Première Nation des Denes de Sayisi (SDFN), n'ont pas été testés. Le but de ce projet communautaire était de mesurer les niveaux de radon dans les maisons de la SDFN et de la NDFN, et d'éduquer les communautés sur les méthodes de recherche en santé.

Des détecteurs de radon ont été installés dans les maisons des deux communautés : Northlands Denesuline First Nation et Sayisi Dene First Nation pendant au moins 90 jours. Un court questionnaire a également été fait afin de recueillir des informations sur l'âge et le type de maison, le type de matériau de fondation, la source de chaleur et le statut de fumeur de la maison. Une infographie sur le radon a été conçue et distribuée aux ménages participants.

Les résultats ont démontré que près de 17 % des maisons testées présentaient des niveaux élevés de radon. Selon les directives de Santé Canada, les maisons dont le niveau de radon se situe entre 200 et 600 Bq/m3 devraient être assainies dans un délai de deux ans, tandis que celles dont le niveau de radon est supérieur à 600 Bq/m3 devraient être assainies dans un délai d'un an. Les résultats des tests de radon intérieur ont été communiqués aux chefs et aux conseils dès qu'ils ont été obtenus. Des recommandations ont été formulées afin de garantir le financement de l'atténuation des maisons présentant des niveaux élevés de radon, de tester les niveaux de radon dans les maisons qui n'ont pas participé à cette étude et d'intégrer des stratégies d'atténuation du radon dans la conception et la construction de nouvelles maisons. On a démontré que la réduction des niveaux de radon à l'intérieur des habitations réduit le risque de cancer du poumon.