Titre

Étude de la qualité du poisson dans le Petit lac des Esclaves

Année fiscale

2013-2014

Communauté, région

Première Nation de Sucker Creek et Première Nation de Driftpile, Alberta

Chercheur principal

Ave Dersch (Moccasin Flower Consulting)

Responsable du projet communautaire

Ave Dersch (Moccasin Flower Consulting)

Membres du projet

Claire McAuley, Janey Lam, utilisateurs des terres, aînés et coordonnateurs communautaires

Résumé du projet

Les poissons de la rive sud du Petit lac des Esclaves contribuent au bien-être physique, culturel et social des Premières Nations de Sucker Creek et de Driftpile, en Alberta. Les aînés de ces communautés ont remarqué un changement dans le goût des poissons du lac et un plus grand nombre d'anomalies physiques chez les poissons. Ils craignaient que ces changements soient dus à la croissance de l'activité industrielle dans la région. L'objectif de cette étude était d'examiner la qualité du poisson consommé par les membres des Premières Nations vivant le long du Petit lac des Esclaves. L'équipe souhaitait également se pencher sur l'augmentation apparente des anomalies chez les poissons.

L'équipe de recherche a interrogé les résidents pour connaître leur taux de consommation de poisson. Ils ont analysé des échantillons de tissus de poisson pour y détecter des contaminants métalliques (dont le sélénium et le mercure), des composés organiques volatils, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et d'autres composés organiques sélectionnés.

Tous les poissons capturés présentaient des teneurs en mercure inférieures aux recommandations de Santé Canada pour la vente de poissons commerciaux. Les produits chimiques organiques présents dans le poisson ne posaient aucun problème de santé. Les chercheurs ont trouvé très peu d'anomalies dans le poisson, et en ont conclu qu'elles étaient d'origine naturelle et ne présentaient aucun risque pour la santé. Des produits chimiques naturels étaient présents et étaient probablement à l'origine de toute modification de la saveur. L'étude a conclu que le corégone et le carassin du Petit lac des Esclaves pouvaient être consommés sans danger aux niveaux actuels.