Titre
Étude de l’impact des contaminants sur la santé dans l’environnement du Conseil des Mohawks de Kanesatake (phase 1)
Exercice financier
2018-2019
Communauté/Région
Conseil mohawk de Kanesatake, Québec
Thème
Surveillance chimique des aliments traditionnels, de l’eau et du sol
Volet de recherche
Recherche primaire
Chercheur principal
Dr Niladri Basu (Université McGill)
Chef de projet communautaire
Eugene Nicholas & Dre Isabelle-Anne Bisson
Membres du projet
Mary Nicholas, Leona Bonspille, Gabrielle Lamouche, Timothy Cree, Valerie Gabriel, Tianai Zhou et Caroline Raymond.

Résumé du projet
Depuis plus d'un demi-siècle, la communauté Kanien'kéha:ka de Kanesatake sert de décharge peu coûteuse pour les matériaux présumés contaminés provenant des chantiers de construction et industriels voisins. Les membres de la communauté craignent que ces matériaux ne représentent un danger important pour leur santé.
Cette étude a été la première à effectuer une caractérisation préliminaire des polluants présumés présents dans l'environnement de Kanesatake. Largement basée sur la communauté, l'étude a identifié les zones préoccupantes où l'on soupçonne des niveaux élevés de contaminants environnementaux et où l'échantillonnage et les analyses de laboratoire ont été priorisés. Des échantillons de sol, d'eau et de plantes, y compris des plantes médicinales, ont été prélevés dans 97 sites préoccupants choisis au hasard à travers Kanesatake. Les échantillons ont été analysés pour les concentrations de métaux lourds et de polluants organiques. Parallèlement, l'étude a réalisé une évaluation des risques pour la santé humaine (ERSH) basée sur les questionnaires de fréquence alimentaire remplis par les participants de la communauté et les niveaux de contaminants mesurés dans les échantillons analysés.
L'étude a révélé que les concentrations de métaux lourds dépassaient les limites des lignes directrices (c.-à-d. les Recommandations canadiennes pour la qualité de l'environnement) sur certains sites. La contamination a été détectée dans certains échantillons de sol et de plantes, mais pas dans les échantillons d'eau. L'étude a recommandé un échantillonnage plus approfondi dans les sites où la contamination par les métaux lourds a dépassé les limites des lignes directrices, ce qui pourrait aider à mieux comprendre l'impact des polluants dans la région.