Titre
Évaluation de l’exposition aux contaminants environnementaux par le biais des sources d’aliments marins traditionnels dans les communautés urbaines et non urbaines des Premières Nations
Année fiscale
2013-2014
Communauté, région
Première Nation Tsleil-Waututh et Première Nation Kitasoo/Xai’xais, Colombie-Britannique
Chercheur principal
Bridget Doyle
Responsable du projet communautaire
Bridget Doyle et Michael George
Membres du projet
Pano Skrivanos, Ed Thomas, Charles George, Darren Edgar, Sandie Hankewich, Earnest Mason III et Rick Neasloss
Résumé du projet
Les aliments marins traditionnels sont essentiels au mode de vie des membres de la Nation Tsleil-Waututh (TWN) et de la Nation Kitasoo/Xai'xais (KXN). Les membres de la communauté s'inquiètent des effets de la croissance des zones urbaines et de l'augmentation de l'activité industrielle sur les niveaux de contaminants dans les mollusques. L'objectif de cette étude conjointe était de comparer les niveaux de contaminants dans les mollusques en milieu urbain (TWN, situé dans le bras de mer Burrard du Lower Mainland de la Colombie-Britannique) et en milieu rural (KXN, situé sur une île isolée au large de la côte de la Colombie-Britannique). L'équipe souhaitait également identifier les taux et les modes de consommation de mollusques dans les deux communautés.
L'équipe chargée de l'étude a prélevé des échantillons de tissus de palourdes sur les sites de récolte traditionnels de chaque territoire et sur un site de référence. Une zone de chaque territoire moins exposée à la contamination a été pris comme site de référence. L'équipe a interrogé les résidents pour évaluer les taux de consommation de mollusques dans chaque communauté.
Les niveaux de plomb et d'arsenic étaient plus élevés dans le TWN que dans le site de référence. Les HAP n'ont pas été détectés dans les échantillons de la communauté TWN, ce qui n'est pas conforme aux résultats antérieurs. L'étude a révélé que les niveaux de métaux dans les échantillons de mollusques récoltés dans la communauté urbaine TWN étaient souvent deux à dix fois supérieurs à ceux de la communauté rurale KXN. L'équipe chargée de l'étude a estimé que d'autres agents pathogènes et toxines pénétrant dans le milieu marin pourraient constituer une menace supplémentaire pour les Premières Nations qui consomment des mollusques. L'enquête a révélé que les taux de consommation étaient très variables et l'équipe n'a pas été en mesure de déterminer les taux de consommation qu'elle espérait.