Titre

Évaluation de l’exposition intérieure au radon et de ses effets sur la santé dans la Nation Crie de Red Earth (Saskatchewan)

Exercice financier

2018-2019

Communauté/Région

Nation Crie de Red Earth, Saskatchewan

Chercheur principal

Kerry McPhedran, PhD, Université de la Saskatchewan

Chef de projet communautaire

Cyril Head

Membres du projet

Hilliard Humpherville, Barry Mckay, Mohamad El Rafihi, et Curtis McKay

Financement

64 400 $

Résumé du projet

La bande et les dirigeants de la Nation Crie de Red Earth (RECN) ont exprimé leurs préoccupations concernant l'exposition au radon à l'intérieur des habitations, étant donné l'augmentation des taux de cancer du poumon parmi les membres de la communauté de la RECN. Les préoccupations concernant l'exposition au radon à la RECN ont été documentées pour la première fois en 1977 à la suite de tests de dépistage effectués dans des maisons situées dans des réserves en Saskatchewan par le Bureau de la radioprotection de Santé et Bien-être social Canada. De plus, les résultats de contrôles antérieurs du radon effectués entre 1996 et 1997 ont montré que certaines maisons de la Nation Crie de Red Earth avaient un taux de radon supérieur à la ligne directrice de Santé Canada de 200 Bq/m3. Depuis ce moment, de nombreuses nouvelles maisons ont été construites, ce qui suggère que des tests supplémentaires de radon dans un plus grand nombre de maisons étaient nécessaires.

L'objectif de cette étude était d'évaluer les niveaux d'exposition au radon à l'intérieur des habitations, des bâtiments publics et des installations au sein de RECN ; d'évaluer les facteurs de risque pour les niveaux élevés de radon et de recommander des stratégies de prévention, d'atténuation et de communication appropriées pour réduire les impacts du radon sur la santé. De plus, l'étude visait à examiner l'association entre l'exposition au niveau de radon intérieur et le cancer du poumon dans les RECN.

Des dosimètres à radon ont été installés dans des habitations résidentielles, des bâtiments publics et des installations à l'automne 2019 pour une période de six mois à un an. Les dosimètres ont, ensuite, été collectés et analysés. Les résultats ont démontré que tous les niveaux de radon dans les bâtiments publics étaient inférieurs à la ligne directrice de Santé Canada de 200 Bq/m3, sauf à un endroit, et qu'environ 7 % des habitations présentaient des niveaux de radon supérieurs à la ligne directrice de Santé Canada de 200 Bq/m3. Une présentation résumant les activités et les résultats du projet a été fournie au chef et au conseil. Il a été recommandé que des mesures d'atténuation du radon soient mises en œuvre dans les maisons présentant des niveaux élevés de radon dans un délai de deux ans.