Titre

Évaluation des risques d’exposition à l’arsenic découlant de la consommation de homard dans la Première Nation de Lennox Island

Année fiscale

2014-2015

Communauté, région

Première Nation de Lennox Island, Confédération des Mi’kmaq de l’Île-du-Prince-Édouard, Île-du-Prince-Édouard

Chercheur principal

Jean Lavalee et Javier Sanchez (Sciences aquatiques et services de santé)

Responsable du projet communautaire

Randy Angus

Membres du projet

Melanie Giffin

Résumé du projet

Les Mi'kmaq pêchent le homard pour la consommation alimentaire de la communauté, ainsi qu'à des fins sociales et cérémonielles. La Confédération des Mi'Kmaq de l'Île-du-Prince-Édouard s'inquiétait du fait que les niveaux de contaminants chimiques dans le homard local n'avaient pas été suffisamment étudiés pour garantir la sécurité alimentaire au niveau de la Bande dans les régions du Canada atlantique. L'objectif de cette étude était de caractériser le risque associé à l'exposition à l'arsenic inorganique lors de la consommation de homards de la baie de Malpeque.

L'équipe du projet a prélevé des échantillons de homard (chair de queue et hépatopancréas) sur l'île Lennox afin de procéder à la spéciation de l'arsenic. Parallèlement, elle a administré un questionnaire sur la fréquence des aliments aux membres de la Première Nation de Lennox Island afin de recueillir des données sur la consommation de produits de la mer.

L'équipe a constaté que les niveaux d'arsenic total et inorganique étaient beaucoup plus élevés dans l'hépatopancréas que dans la chair de la queue. Toutefois, comme la chair de la queue est consommée beaucoup plus fréquemment que l'hépatopancréas, la communauté de Lennox Island est plus exposée à l'arsenic inorganique présent dans la chair de la queue du homard. Le risque supplémentaire de cancer au cours de la vie (ILCR) associé à l'exposition à l'arsenic inorganique présent dans la chair de queue de homard dépassait la limite de 10-5 pour un individu moyen. Cependant, en raison de plusieurs limitations du FFQ, telles que la petite taille de l'échantillon et la variabilité significative des habitudes alimentaires de chaque sujet, l'étude a conclu que la consommation de homard et l'exposition correspondante à l'arsenic inorganique pourraient avoir été surestimées.