Titre

Évaluation des risques liés à la consommation de mollusques dans les communautés côtières de Colombie-Britannique (aussi connu sous le nom de Projet de sécurité des mollusques) Rapport final des années 1 et 2

Année fiscale

2006-2007

Communauté, région

Groupe du traité Hul’qumi’num, Colombie-Britannique

Chercheur principal

Laurie Chan (University of Northern British Columbia) et Karen Fediuk

Responsable du projet communautaire

Tim Kulchyski

Membres du projet

Premières Nations Penelakut (Robert Sam, conseiller), tribus Cowichan (Guudaniia La Boucan, biologiste des pêches, Larry George, gestionnaire des pêches), Groupe du traité Hul’qumi’num (Al Anderson) et Mia Parker (biologiste des mollusques).

Résumé du projet

Les aliments traditionnels tels que les mollusques restent un élément central du mode de vie des communautés des Premières Nations de la Colombie-Britannique. Toutefois, nombre de ses membres ont exprimé leur inquiétude quant à la présence possible de contaminants environnementaux dans les mollusques.

Cette étude représente la deuxième phase d'un projet qui a débuté l'année précédente. L'objectif global du projet était de fournir des recommandations aux communautés des Premières Nations concernant la consommation sans risque de mollusques et d'identifier des zones appropriées et accessibles pour la récolte sécuritaire de mollusques. Une enquête alimentaire a été menée pour recueillir des informations de base sur les taux de consommation par les communautés de huit espèces de mollusques (huîtres, palourdes, palourdes japonaises, palourdes du Pacifique, coques, palourdes américaines, moules, crabes) et de viande d'organe (rognons et foie) au cours de l'année écoulée. Des échantillons de mollusques ont ensuite été prélevés et analysés pour détecter la présence de cadmium, de toxines paralysantes (PSP), de PCB et d'organochlorés. La qualité de l'eau a également été évaluée.

Sur la base des résultats des deux phases de l'étude, les pesticides organochlorés et les congénères de PCB se sont révélés inférieurs à leurs limites de détection et les niveaux de biotoxines ont également été considérés comme faibles. Aucune des espèces de mollusques, à l'exception des huîtres, ne contenait de niveaux de cadmium préoccupants pour la santé humaine. Pour les huîtres, les chercheurs de l'étude ont indiqué que les membres de la communauté peuvent continuer à consommer des huîtres en quantités raisonnables (4-5 huîtres par semaine ou 200 huîtres par an) sans que l'exposition au cadmium ne présente un risque pour la santé. Les chercheurs ont conclu qu'il fallait continuer à encourager la consommation de mollusques en raison de leurs avantages nutritionnels significatifs.