Titre
Fruits de mer traditionnels des Premières Nations de l’île de Vancouver : Équilibrer les risques et les avantages liés aux contaminants dans le cadre d’un projet de sensibilisation axé sur les communautés
Année fiscale
2007-2008
Communauté, région
Premières Nations Snuneymuxw et Institut des sciences de la mer (Nanaimo), Colombie-Britannique
Chercheur principal
Peter Ross
Responsable du projet communautaire
S.O
Membres du projet
Gary Ardron, Laurie Montour, Pam Morrison, Karen Feiuk, Laurie Chan, Nancy Turner et Tom Child.

Résumé du projet
Les aînés des Premières Nations Snuneymuxw, près de Nanaimo, en Colombie-Britannique, s'inquiétaient de la présence de contaminants dans leurs produits de la mer, en particulier dans les phoques communs. Ils ont fait part de leur inquiétude à la Vancouver Island Regional Wildlife Management Society. Les objectifs de cette étude étaient de s'appuyer sur des recherches antérieures, de renforcer l'évaluation des risques pour la santé, d'élargir les consultations avec les évaluateurs de risques et d'étendre les activités de sensibilisation.
Les chercheurs ont mené des enquêtes alimentaires dans chacune des cinq communautés partenaires afin d'évaluer leurs habitudes de consommation de produits de la mer. En outre, l'équipe a prélevé des échantillons de crabe dormeur, de palourdes, de saumon rouge et de graisse de phoque commun. Les échantillons ont été analysés pour déterminer la présence de métaux lourds (par ex., le mercure et le cadmium), de polychlorobiphényles (PCB), de dioxines (PCDD), de furannes (PCDF) et de diphényléthers polybromés retardateurs de flamme (PBDE).
Les résultats de l'enquête ont confirmé l'importance des aliments marins traditionnels pour les Premières Nations de l'île de Vancouver. Le saumon est un aliment de base particulièrement important pour les cinq communautés, bien que chaque communauté ait ses propres préférences en matière de fruits de mer. Les participants à l'enquête étaient préoccupés par la disponibilité et la qualité des aliments traditionnels.
L'analyse des échantillons a montré que les PCB étaient présents dans tous les aliments marins traditionnels, mais que les concentrations variaient considérablement et ne présentaient pas de risques pour la santé. Les concentrations de PCB dans les phoques communs ont diminué depuis leur interdiction il y a plusieurs dizaines d'années. Les phoques communs présentaient des niveaux plus élevés de contaminants, tandis que le saumon et les palourdes japonaises présentaient des niveaux beaucoup plus faibles. En revanche, les niveaux de PBDE (qui sont toujours utilisés) doublent tous les 3,5 ans chez les phoques et les poissons. Bien que les mollusques et les crustacés présentent généralement des niveaux de contamination plus faibles, les chercheurs de l'étude conseillent aux membres de la communauté de consulter les avis locaux.