Titre
L’utilisation des connaissances traditionnelles pour identifier les ressources culturelles clés à tester pour la contamination et le lien avec la santé humaine
Année fiscale
2009-2010
Communauté, région
Premières Nations de Swan River et de Driftpile (Kinuso), Alberta
Chercheur principal
Dre Ave Dersch (Université de Calgary)
Responsable du projet communautaire
Sietse Sowan
Membres du projet
Daisy McGee et John Henry Giroux

Résumé du projet
Les membres des Premières Nations de Swan River et de Driftpile ont récolté moins de ressources alimentaires traditionnelles et ont dû parcourir de plus grandes distances pour récolter ces ressources en raison des préoccupations croissantes concernant l'accumulation de contaminants industriels dans les aliments traditionnels résultant des activités pétrolières et gazières, des opérations forestières, de l'agriculture, des couloirs de transmission et de transport, et du Centre de traitement des déchets de Swan Hills.
Les objectifs de cette étude étaient les suivants : 1) mener une enquête alimentaire; 2) mesurer les concentrations d'une longue liste de métaux dans les plantes traditionnelles, telles que les bleuets, la racine de rat et le thé du Labrador; et 3) clarifier le lien entre la qualité des plantes traditionnelles et la santé humaine. Dans le cadre de ce projet, les jeunes des Premières Nations ont participé à l'échantillonnage des ressources végétales traditionnelles, à la collecte des connaissances traditionnelles par le biais d'entretiens, à l'évaluation des modes de consommation alimentaire traditionnels et à la cartographie des zones d'utilisation traditionnelle des terres.
Les résultats de cette étude ont montré que les concentrations de métaux dans les échantillons de plantes traditionnelles ne dépassaient pas les niveaux de référence et ne semblaient pas avoir été affectées par des activités industrielles ou des émissions dans la région. Sur la base des concentrations de métaux dans les échantillons de plantes et des taux de consommation documentés de la communauté, l'étude a conclu que les membres de la communauté pouvaient consommer en toute sécurité les plantes récoltées traditionnellement sur leur territoire.