Titre
Mesure des PCB, PCDD et PCDF dans le saumon quinnat des rivières Chemainus et Cowichan
Année fiscale
2014-2015
Communauté, région
Premières Nations Halalt et Cowichan, Colombie-Britannique
Chercheur principal
Chad Ormond (Q’ullhanumutsun Aquatic Resources Society (QARS))
Responsable du projet communautaire
Jordan Maher (directeur général de QARS)
Membres du projet
S.O.
Résumé du projet
Les Premières Nations Halalt et Cowichan (Île de Vancouver, Colombie-Britannique) dépendent depuis des générations du poisson comme principale source de nourriture. Compte tenu de la forte consommation de saumon quinnat provenant des rivières Chemainus et Cowichan, les membres de la communauté s'inquiétaient de la possibilité que les polluants organiques persistants (POP), tels que les polychlorobiphényles (PCB), les polychlorodibenzodioxines (PCDD) et les polychlorodibenzofuranes (PCDF), atteignent des niveaux préjudiciables à la santé humaine.
L'équipe de l'étude a prélevé des échantillons de saumon quinnat dans les rivières Chemainus et Cowichan afin de mesurer les concentrations de PCB, PCDD et PCDF et de déterminer si ce niveau de contamination présentait un risque potentiel pour la santé des communautés Halalt et Cowichan. L'étude a également permis d'estimer l'apport alimentaire quotidien en PCB, PCDD et PCDF du saumon quinnat sur la base des données de consommation recueillies par la First Nations Food, Nutrition & Environment Study (FNFNES) en Colombie-Britannique (2008/09). L'apport alimentaire de certains POP a été comparé aux recommandations de Santé Canada.
L'étude a révélé que tous les échantillons de saumon quinnat contenaient de faibles concentrations de PCB, PCDD et PCDF. Par conséquent, aux taux de consommation actuels de saumon quinnat provenant des rivières Chemainus ou Cowichan, l'exposition à ces contaminants sélectionnés ne présente pas de risques pour la santé humaine. Compte tenu des avantages de la consommation de saumon et des faibles concentrations de PCB, PCDD et PCDF dans le saumon quinnat pêché localement, l'équipe de projet a conclu qu'il n'y avait aucune raison d'imposer des restrictions à la consommation.