Titre

Méthodes de conservation des aliments des Premières Nations pour le gibier et le poisson sauvages : Validation des expositions aux contaminants environnementaux dérivées de la fumée

Année fiscale

2013-2014

Communauté, région

Première Nation de Lake Babine et Bande de Nee Tahi Buhn, Colombie-Britannique

Chercheur principal

David D. Kitts

Responsable du projet communautaire

Judy Charlie (Nation du lac Babine)

Membres du projet

Judy Charlie, Barbara Tom, Dr. Kevin Allen et Iain Baird

Résumé du projet

Les membres de la Première Nation de Lake Babine et de la Bande de Nee Tahi Buhn, dans le centre de la Colombie-Britannique, s'inquiétaient de leurs méthodes traditionnelles de conservation des aliments. Les deux communautés utilisent le traitement par la fumée et le sel pour assurer la conservation et la sécurité de leurs aliments traditionnels. L'objectif de cette étude était d'évaluer les effets sur la santé de ces méthodes de traitement traditionnelles, qui sont utilisées pour faire saler le gibier (orignal) et le poisson (saumon) par la fumée. Le but de l'étude était de déterminer l'impact du processus de fumage sur les niveaux d'hydrocarbures polyaromatiques (HAP), la teneur en métaux et en minéraux et la teneur en sel des aliments conservés. L'étude a également examiné l'effet du processus de fumage sur la sécurité alimentaire et si la valeur nutritionnelle des aliments était conservée pendant la conservation et la conservation à long terme.

L'équipe de recherche a utilisé des méthodes traditionnelles de conservation de la viande dans des « fumoirs ». Ils ont utilisé différentes sources de bois, différents temps de fumage et différentes quantités de sel. Des échantillons de poisson et de viande ont été envoyés à l'université de Colombie-Britannique pour analyse.

L'équipe a constaté que les viandes fumées présentaient des teneurs élevées en sodium, ce qui est préoccupant pour la santé. L'étude a conclu que les niveaux de HAP n'étaient pas considérés comme un risque pour la santé humaine. L'étude a révélé que les métaux lourds n'ont pas été détectés ou qu'ils étaient présents en faibles quantités dans les échantillons. L'équipe a déterminé que les niveaux de coliformes étaient plus élevés que dans les produits commerciaux et que le fumage du poisson et du gibier n'en améliorait pas la sécurité.

L'équipe a conclu qu'il fallait accorder plus d'attention à la réduction de la consommation de sel. Elle a également conclu que de meilleures pratiques d'hygiène étaient nécessaires pendant la chasse et le dépeçage de la viande, ainsi qu'après le processus de fumage, afin de prévenir les infections d'origine alimentaire. Enfin, l'équipe a conclu que le poisson fumé avait une qualité nutritionnelle élevée et une longue durée de conservation.