Titre

Nation Crie de Norway House : Mercure et hydrocarbures dans l’eau de sources et les aliments traditionnels

Année fiscale

2014-2015

Communauté, région

Nation Crie de Norway House, Manitoba

Chercheur principal

Annemieke Farenhorst (Université du Manitoba)

Responsable du projet communautaire

Jaymie Leary (directeur de l’environnement, des terres et des ressources naturelles)

Membres du projet

James Dixon, Johanna Theroux et Wendy Ross

Résumé du projet

La Nation Crie de Norway House était l'une des cinq communautés du Manitoba affectées dans les années 1970 par les développements hydroélectriques sur les fleuves Nelson et Churchill. La communauté craignait que des contaminants chimiques (par exemple, des hydrocarbures et du mercure) ne s'infiltrent dans les cours d'eau à partir du sol et n'entrent dans la chaîne alimentaire, ce qui aurait des conséquences sur la santé des personnes qui dépendent de l'alimentation traditionnelle.

Les objectifs de cette étude étaient de prélever des échantillons de sol, de sédiments, d'eau et d'espèces de poissons afin de détecter la présence de mercure et d'hydrocarbures et d'évaluer si les niveaux se situaient dans les limites des recommandations pour la protection de la vie aquatique et de la santé humaine. L'équipe du projet a utilisé une enquête alimentaire pour recueillir des données sur la consommation d'aliments traditionnels. De plus, elle a prélevé des échantillons de cheveux pour évaluer la charge corporelle de mercure chez les membres de la communauté de la Nation Crie de Norway House.

Selon l'enquête alimentaire, le poisson et l'orignal sont les aliments traditionnels les plus fréquemment consommés. L'étude a révélé que les niveaux de mercure dans les échantillons d'eau, de sédiments et de sol étaient bien inférieurs aux limites recommandées. Les niveaux d'hydrocarbures dans les sédiments et les sols étaient également faibles. Parmi tous les échantillons de poisson analysés pour le mercure, seul un échantillon s’est avéré au-dessus de la limite de la recommandation canadienne de 0,5 ppm. Les résultats de l'échantillonnage des cheveux ont montré qu'aucun des participants ne présentait des niveaux de mercure supérieurs aux recommandations de Santé Canada en matière de biosurveillance. L'étude a conclu qu'il n'y avait pas de risque immédiat pour l'environnement ou la santé des membres de la communauté du fait de l'exposition au mercure et aux hydrocarbures dans l'eau de source ou les aliments traditionnels.