Les Premières Nations présentent un risque plus élevé d'exposition au radon en raison des mauvaises conditions de logement et, avec la prévalence accrue de fumeurs dans la population, un risque accru d'effets du radon sur la santé. L'objectif de ce projet était d'élaborer un programme de communication des risques afin de sensibiliser les communautés des Premières Nations de l'Alberta aux effets sur la santé d'une exposition à long terme au radon et au risque accru que pose le radon pour la santé des fumeurs. L'équipe du projet a prévu d'informer les membres de la communauté sur les méthodes de détection et d'atténuation du radon, ainsi que sur les sources de financement disponibles pour les activités de formation et d'assainissement.

L'équipe avait prévu organiser des présentations en personne avec les dirigeants des Premières Nations et de distribuer des fiches d'information sur le radon à toutes les Premières Nations de l'Alberta. En raison de la réglementation relative à la pandémie de la COVID-19, l'équipe a remanié le programme et l'a présenté virtuellement. L'équipe a créé une brochure d'information numérique et a présenté un webinaire aux trois Conseils des traités, au Conseil des jeunes du Traité 8 et à la section de l'Alberta de l'Assemblée des Premières Nations. L'équipe a distribué des copies imprimées de la brochure finale à chaque Première Nation et Conseil de traité de l'Alberta. Les informations couvrent plusieurs sujets liés au radon, notamment la sensibilisation au radon, sa détection et son atténuation, les options pour l'achat de détecteurs de radon, les meilleures pratiques pour l'utilisation des détecteurs, l'interprétation des résultats et la promotion du sevrage tabagique.  Des informations sur les possibilités de financement des activités de formation et d'assainissement ont également été fournies.

Lors de l'évaluation de ce programme, l'équipe a constaté que la participation au webinaire avait été faible et qu'aucun accusé de réception des envois postaux ou des courriels n'avait été reçu. Le rapport conclut qu'une implication en personne avec les Premières Nations serait encore plus bénéfique pour sensibiliser au radon et partager des informations sur la détection et l'atténuation.