Titre
Projet de 2011 sur la contamination de la rivière Seine et des Premières Nations Naicatchewenin
Année fiscale
2012-2013
Communauté, région
Première Nation de Seine River et Première Nation de Naicatchewenin, Ontario
Chercheur principal
Dr Peter Lee (Université Lakehead)
Responsable du projet communautaire
Chef Earl Klyne (Première Nation de Seine River) et chef Wayne Smith (Première Nation de Naicatchewenin)
Membres du projet
John Kabatay, Jeremiah Windigo et le chef William Windigo

Résumé du projet
Les résidents de la Première Nation de Seine River (SFRN) et de la Première Nation de Naicatchewenin (NFN) dépendent du poisson et de la cueillette dans le système de la rivière Seine, dans le nord-ouest de l'Ontario. Ces communautés voulaient trouver la cause des niveaux élevés de maladies évitables chez les aînés et les membres de la bande. Les habitants s'inquiètent des effets de la pollution provenant des exploitations minières locales et des municipalités, ainsi que des rejets atmosphériques d'une centrale électrique. Ils s'inquiètent des risques pour l'eau, les plantes, les animaux et leur propre santé. Les résidents sont inquiets en raison des changements prévus dans les opérations, notamment l'élimination des résidus dans les lacs et le remplacement des centrales électriques par des granulés de bois.
L'objectif de ce projet était de déterminer l'exposition aux contaminants des membres de la bande qui consomment des aliments traditionnels, d'identifier les sources de pollution et de s'efforcer de réduire les risques pour la santé. L'objectif du projet était d'évaluer la bioaccumulation et la bioamplification possibles du mercure, des métaux lourds, des PCB, de l'arsenic, du soufre et d'autres contaminants dans la chaîne alimentaire.
L'équipe de recherche a prélevé des échantillons d'eau, de sol, de plantes et de sédiments à différents endroits du réseau de la Seine afin de fournir des données de base sur les contaminants présents dans la région. Des échantillons de poissons ont également été prélevés dans de nouvelles zones afin d'approfondir une étude antérieure. De plus, l'équipe a recueilli et analysé des échantillons de cheveux des membres de la bande.
Les poissons présentant les niveaux de mercure les plus élevés étaient le doré jaune, le grand brochet, le maskinongé et l'achigan, en raison de la bioaccumulation et de la bioamplification. L'équipe n'a trouvé aucune raison de s'inquiéter de la consommation de riz sauvage, de baies sauvages et de la plupart des gibiers. Les canards présentaient des niveaux élevés de mercure. L'étude a révélé que les niveaux de mercure dans les cheveux étaient élevés chez les membres de la bande qui consommaient davantage de poisson provenant du système de la rivière Seine.
L'équipe chargée de l'étude a recommandé aux membres de la communauté de consommer des poissons à faible risque (c'est-à-dire des poissons situés plus bas dans la chaîne alimentaire) afin de réduire l'exposition au mercure, et de pêcher dans d'autres bassins hydrographiques. Elle a également recommandé aux Premières Nations de consommer davantage d'aliments traditionnels sans risque, comme le riz sauvage, et de limiter la quantité de canard qu'elles consomment.