Titre
Projet sur les contaminants aquatiques dans le bassin du Columbia
Année fiscale
2003-2004
Communauté, région
Ktunuxa-Kinbasket (comprenant les bandes Indiennes de Shuswap, Columbia Lake, St. Mary’s, Tobacco Plains et Lower Kootenay), Canadian Columbia Inter-tribal Fisheries Commission, Colombie-Britannique
Chercheur principal
Chris Beers, Canadian Columbia River Inter-Tribal Fisheries Commission
Responsable du projet communautaire
S.O
Membres du projet
S.O

Résumé du projet
Les eaux d'amont du fleuve Columbia abritent de nombreuses espèces qui sont essentielles à la santé et au bien-être des communautés des Premières Nations. Cependant, la Première Nation Akisq'nuk et la bande Shuswap ont exprimé leurs inquiétudes quant à la qualité de l'eau du cours supérieur du fleuve Columbia et à son impact potentiel sur les poissons qu'elles pêchent.
La qualité de l'eau a été mesurée sur deux sites le long du cours supérieur du fleuve Columbia, l'un à Radium et l'autre à Donald. Les concentrations de contaminants dans les échantillons d'eau ont été comparées aux niveaux historiques ainsi qu'aux recommandations provinciales et fédérales pour la protection de la vie aquatique en eau douce. Les paramètres de qualité de l'eau testés sont la turbidité, le total des solides en suspension, l'aluminium, le cadmium, le chrome, le cobalt, le cuivre, le fer et le plomb. De plus, des échantillons de tissus de poissons ont été prélevés et analysés pour déterminer la présence de métaux et de polluants organiques persistants (POP).
L'étude a identifié quelques échantillons d'eau qui dépassaient les recommandations provinciales et fédérales, en particulier en ce qui concerne la turbidité, le total des solides en suspension et l'aluminium. Les niveaux élevés de turbidité et de solides totaux en suspension dans ces échantillons d'eau, cependant, reflètent probablement les niveaux de base naturels dans la rivière qui sont associés à des débits élevés (été 2003 et printemps 2004). Les niveaux élevés d'aluminium qui ont été détectés pourraient être dus à des sources naturelles ou anthropogéniques, mais ils étaient similaires ou inférieurs aux niveaux historiques. Les chercheurs ont suggéré que les quelques dépassements des concentrations de cadmium, de chrome, de cobalt, de cuivre et de plomb dans les échantillons d'eau auraient pu représenter des faux positifs puisque leurs niveaux étaient proches de la limite de détection de la méthode. Les échantillons de lotte prélevés au lac Windermere présentaient des niveaux détectables d'arsenic, de cuivre, de manganèse, de mercure, de molybdène, de sélénium et de strontium, mais ces niveaux ne représentaient pas un problème de santé selon les recommandations disponibles. Les niveaux de mercure dans les poissons étaient inférieurs au critère maximal de 0,5 ug/g de la Colombie-Britannique. Il a été recommandé qu'une ou deux années supplémentaires d'échantillonnage permettraient de tirer des conclusions plus solides sur la qualité de l'eau. De plus, un nouvel échantillonnage des poissons pour le méthylmercure permettrait de mieux connaître les risques et les avantages relatifs associés à la consommation de poissons provenant du cours supérieur du fleuve Columbia.