Titre

Une étude communautaire pour examiner les problèmes de santé et leur relation avec les contaminants environnementaux dans les territoires traditionnels de la Première Nation de Takla Lake et des Dénés de Tsay Keh

Année fiscale

2010-2011

Communauté, région

Première Nation de Takla Lake et Territoires traditionnels des Dénés de Tsay Keh (Prince George), Colombie-Britannique

Chercheur principal

Margot Parkes, Mamdouh Shubair et Pamela Tobin

Responsable du projet communautaire

Leanna Garraway

Membres du projet

Karl Sturmanis

Résumé du projet

La Première Nation de Takla Lake (TLFN) et la Nation Déné de Tsay Keh (TKDN) sont confrontées à une activité industrielle croissante sur leur territoire traditionnel depuis les années 1960 et les membres de la communauté ont exprimé leurs préoccupations constantes quant aux impacts de cette activité sur la santé de leur environnement, ainsi que sur leur propre santé et bien-être.

L'objectif global de cette étude était d'identifier les sources de contaminants, en particulier le mercure, susceptibles de s'être bioaccumulés dans la chaîne alimentaire en raison de l'activité industrielle. Des entretiens individuels qualitatifs semi-structurés ont été menés et des questionnaires sur la fréquence de l’ingestion des aliments ont été administrés. Les participants devaient indiquer la fréquence et la taille des portions d'une liste d'aliments traditionnels consommés au cours de l'année précédente. Des échantillons de cheveux de membres des deux communautés ont été prélevés et analysés pour le mercure.

Les résultats de l'analyse des cheveux ont indiqué que les membres de la communauté avaient une exposition détectable au mercure, mais qu'aucun des échantillons de cheveux ne présentait des niveaux inquiétants. Les membres les plus âgés de la communauté étaient plus susceptibles d'avoir des niveaux de mercure plus élevés, ce qui peut être dû au fait que les aliments traditionnels ont tendance à constituer une plus grande proportion de leur régime alimentaire global. Les chercheurs de l'étude ont souligné l'importance de continuer de récolter et de consommer des aliments traditionnels, car ils présentent des avantages prouvés pour la santé des Premières Nations.