Titre

Une évaluation de l’exposition aux métaux des membres des Premières Nations de Cold Lake par l’ingestion de tissus d’orignaux

Exercice financier

2016-2017

Communauté/Région

Première Nation de Cold Lake, Alberta

Chercheur principal

Claire McAuley, M.Sc., Intrinsik Environmental Sciences Inc.

Chef de projet communautaire

Darren Frederick

Membres du projet

Chris Akomolafe, Sarah Chileen, Findlay MacDermid et Keely Winnitoy

Financement

88 759 $

Résumé du projet

La Première Nation de Cold Lake est largement centrée sur les bassins hydrographiques de Primrose Lake et de Cold Lake et englobe des terres et des eaux situées en Alberta et en Saskatchewan. Les membres de la communauté ont exprimé des inquiétudes quant à la qualité des aliments traditionnels récoltés sur le territoire traditionnel de la Nation en raison de l'impact de l'industrie pétrolière et gazière dans la région et des activités militaires au polygone de tir aérien de Cold Lake (CLAWR).

Afin de répondre aux préoccupations de la communauté, des échantillons de muscles et d'organes d'orignaux ont été analysés pour déterminer les concentrations de métaux, notamment le plomb et le cadmium. Une enquête alimentaire a été utilisée pour déterminer les habitudes de consommation des orignaux locaux. Sur la base des données recueillies, une évaluation des risques pour la santé humaine (ERSH) a ensuite été réalisée pour évaluer les risques potentiels pour la santé associés à l'exposition aux métaux par la consommation de viande d'orignal.

L'étude a révélé que de nombreuses concentrations de métaux dans les échantillons de muscle d'orignal étaient faibles et similaires à celles des viandes disponibles dans les supermarchés canadiens. Cependant, les concentrations de cadmium dans certains échantillons d'organes d'orignal étaient élevées. Le cadmium a tendance à s'accumuler dans les reins et le foie au cours de la vie de l'animal. Par conséquent, la consommation d'organes provenant d'animaux plus jeunes est recommandée par rapport à celle d'organes provenant d'animaux plus âgés. L'étude a conclu que le muscle d'orignal pouvait être consommé sans danger dans les quantités recommandées par le Guide alimentaire canadien, tandis que les organes d'orignal ne devraient être consommés qu'occasionnellement et en quantités modérées.